Posté : 06 mars 2008 14:08
Je ne parle pas fort :D, le problème de fond ce n'est pas que question soit apostat ou pas, je n'ai pas été affirmatif là-dessus. Mais qu'à chaque fois qu'a été émit un raisonnement qui va à l'encontre de sa position, il a fait le sourd.Zouzouspetals a écrit :
Il ne s'agit pas tant de "voir un peu mieux" que d'aller voir ailleurs, Exode.
C'est fort dommage, car ce n'est pas forcément celui qui parle le plus fort qui a le plus raison.
On sait très bien que les juifs qui ont écrit la Septante y avaient introduit le tétragramme soit en hébreux soit en grec voyelle, et qu'il y était au moins jusqu'en 150 de notre ère, que c'est avec les chrétiens plus tard que viendra des copies de la septante sans tétragramme.
Sans même passer par le NT, ce point suffit pour valider la thèse de la susbtitution du tétragramme par kurios et theos dans les écritures saintes qui constitueront la Bible puisque des versions de Bibles furent ainsi écrites et traduitent sans pratiquement la moindre présence du tétragramme.
Si les chrétiens d'alors l'avaient fait pour l'AT , il n'y a plus rien pour s'opposer à la substitution dans le NT, ouvrant une base d'explication pour la grande présence de manuscrits du NT sans le tétragramme.
La moindre présence du tétragramme dans le NT prouverait qu'il y était originellement, et là le Talmud et Chouraqui qui s'est appuyé sur une découverte l'attestent.
Il en découle ainsi que la substitution du NT est belle et bien prouvée puisque des versions du NT sans la moindre présence du tétragramme sontt mis à mal par Chouraqui qui a réintroduit en un endroit le tétragramme, en Matthieu 1:20.
Aussi quand Darby dans sa Bible indique qu'à tel et tel passage cela correspond en fait au tétragramme, le principe de la citation devrait s'appliquer, pour réintroduire celui-là.
Même si cela parait tenu, ce n'est qu'un aspect de la question, c'est suffisant.
Un autre aspect de la question est comprendre ce que représente Israël, le Fils de Dieu, le peuple de Dieu, l'usage du nom d'après la Bible, cette compréhension va à l'encontre d'une non-présence du tétragramme dans le NT.
Un autre aspect est aussi la superstition juive puis l'apostasie qui s'est levée parmi les chrétiens, cela fournira des éléments à mieux comprendre avec quelle rapidité le nom divin disparu du NT.
Aussi, il n'y a pas doute sur la présence du tétragramme originellement dans le NT, ou si Jésus aurait ou pas prononcer le nom divin (un passage du Talmud qui semble se rapporter à Jésus parlerait de lui , quelqu'un connaissant le nom et sa prononciation pour faire des oeuvres surnaturelles), Jésus l'a prononcer; bibliquement le contraire est réellement impossible. Cela amènerait à trop d'incohérences.
C'est bien sûr possible d'étoffer un peu tout cela malgré qu'il y a plus de traces de manuscrits sans nom divin que le contraire.
Mais la question secondaire posée, celle que question a amené est :faut-il établir une nouvelle référence du NT en s'appuyant exclusivement sur les manuscrits découverts ?
Puisque l'argument de ne pas toucher aux textes grecs ne tient pas, au vu de l'histoire, le tétragramme en hébreu carré, en paélo-hébreux, en grec voyelle, plus de tétragramme, les différences entre codex peut-être ? la correction des Soterim dans les écrits hébraïques sur le nom mis en avant par les massorètes, les traductions qui sont une forme en soi de "toucher au texte", il me semble qu'il ne reste que deux positions.
Ceux qui soutiendront mordicus comme question apparement qu'il faut s'en tenir aux 5000 manuscrits, et ceux qui feront le travail de réintroduction du tétragramme, refusant cette nouvelle norme qui n'est pas si nouvelle, elle date de quelques siècles.