L'iridium : Sa présence à la limite des couches géologiques Crétacé-Tertiaire est associée à deux théories sur la disparition des dinosaures. Il est utilisé dans des dispositifs devant supporter de hautes températures, dans les contacts électriques et comme agent durcissant du platine.
Crétacé Le Crétacé est une période géologique qui s’étend de 145,5 ± 4 à 65,5 ± 0,3 Millions d'années. Elle se termine avec la disparition des dinosaures et de nombreuses autres formes de vie. Cette période est la troisième et dernière de l’ère Mésozoïque ; elle précède le Paléogène et suit le Jurassique.
Sa fin est marquée par un stratotype riche en iridium que l’on pense associé à l’impact d’une météorite dans le Yucatan. Cette collision est considérée comme ayant participé fortement à l’extinction massive ayant entraîné entre autres la disparition des dinosaures de grande taille (des spécimens de petite taille ayant survécu et évolué pour donner les oiseaux). Néanmoins, la géologie montre que l'activité volcanique de grande ampleur commune aux cinq grandes extinctions avait déjà commencé avant l'arrivée du bolide[5].
Le Crétacé est nommé d’après le latin creta, « craie », se référant aux vastes dépôts crayeux marins datant de cette époque et que l’on a retrouvés en grande quantité en Europe, notamment en Grande-Bretagne. Elle est défini par Jean-Baptiste d'Omalius en 1822 d’après des couches stratigraphiques présentes dans le bassin parisien[6]
Strate géologique :
En géologie et dans les matières affiliées, une strate est une couche de roche ou une couche du sol qui se distingue des autres par des caractéristiques internes diverses.
L'épaisseur, la forme et la nature des strates empilées les unes au-dessus des autres sont des indices de l'action des forces de la nature (compression, contraction, enfoncement, affleurement, etc.).
Certaines couches homogènes peuvent représenter des centaines de milliers de kilomètres carré de la surface de la Terre.
Visuellement, on peut souvent distinguer des couches par des couleurs, textures et grains différents, notamment au niveau des flancs de falaises, des ruptures de chemins et autre tranchées, des carrières, etc.
L'épaisseur des couches varie fortement, de quelques millimètres à un kilomètre ou plus. Elle est un indice du temps géologique qui a été nécessaire à l'accumulation d'un matériau.
Chacune d'entre elles se distingue par un mode spécifique de dépôt (du dépôt sédimentaire, éventuellement déformé par les plissements, à la coulée de lave).
Les géologues étudient les couches de roches et les catégorisent selon leurs composantes.
Chaque couche ainsi distinguée est généralement rapprochée d'une formation géologique caractéristique, dite stratotype de référence, qui porte le nom d'une ville, d'une rivière, d'une montagne ou encore d'une région où la formation a été exposée pour la première fois et reste visible.
L'étude géophysique et chimique de ces couches, ainsi que des fossiles qu'elles renferment éventuellement permettent de les dater et de proposer des hypothèses d'histoire du paysage.
Voici les strates datées :
http://acces.inrp.fr/anneedelaterre/eco ... g/echg.gif