Re: prier pour un frère en danger
Posté : 25 mars 2010 12:28
Quelquefois, les mots ne sont pas nécessaires. En voici un merveilleux exemple :
Un proclamateur qui était connu pour sa régularité aux réunions, a subitement cessé d'y assister. Après quelques semaines, un ancien décida de lui rendre visite. Il faisait froid cette nuit là. L'ancien trouva l'homme chez lui seul, assis devant un feu de cheminée.
Devinant la raison de la visite de l'ancien, l'homme lui souhaita la bienvenue, le fit asseoir sur un canapé près de la cheminée et attendit. L'ancien s'installa confortablement mais ne dit rien. Dans un silence "grave", il contemplait le jeu des flammes autour des bûches embrasées. Quelques minutes plus tard, l'ancien prit une paire de pinces avec laquelle il saisit délicatement un bout de brasier qui était encore rougeoyant et le plaça tout seul à l'écart, sur le bord de la cheminée. Puis il retourna s'asseoir sur son canapé, toujours en silence.
Le maître de maison observait la scène avec une fascination silencieuse. Alors que la flamme du charbon diminuait, un éclat vif se fit voir, puis la flamme disparut complètement. Très vite il devint froid et sans vie. Pas un mot n'avait été dit depuis les formules de politesse initiales.
Juste au moment où l'ancien s'apprêtait à partir, il prit le charbon froid et le replaça au centre du brasier. Immédiatement, le bout de bois commença à briller de nouveau, avec le même éclat et la même chaleur que ceux qui l'entouraient. Au moment où l'ancien arriva au seuil de la porte, l'hôte lui dit: ''Merci beaucoup pour ta visite et tout particulièrement pour le sermon enflammé. On se verra à la Salle du royaume dimanche prochain.''
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Un proclamateur qui était connu pour sa régularité aux réunions, a subitement cessé d'y assister. Après quelques semaines, un ancien décida de lui rendre visite. Il faisait froid cette nuit là. L'ancien trouva l'homme chez lui seul, assis devant un feu de cheminée.
Devinant la raison de la visite de l'ancien, l'homme lui souhaita la bienvenue, le fit asseoir sur un canapé près de la cheminée et attendit. L'ancien s'installa confortablement mais ne dit rien. Dans un silence "grave", il contemplait le jeu des flammes autour des bûches embrasées. Quelques minutes plus tard, l'ancien prit une paire de pinces avec laquelle il saisit délicatement un bout de brasier qui était encore rougeoyant et le plaça tout seul à l'écart, sur le bord de la cheminée. Puis il retourna s'asseoir sur son canapé, toujours en silence.
Le maître de maison observait la scène avec une fascination silencieuse. Alors que la flamme du charbon diminuait, un éclat vif se fit voir, puis la flamme disparut complètement. Très vite il devint froid et sans vie. Pas un mot n'avait été dit depuis les formules de politesse initiales.
Juste au moment où l'ancien s'apprêtait à partir, il prit le charbon froid et le replaça au centre du brasier. Immédiatement, le bout de bois commença à briller de nouveau, avec le même éclat et la même chaleur que ceux qui l'entouraient. Au moment où l'ancien arriva au seuil de la porte, l'hôte lui dit: ''Merci beaucoup pour ta visite et tout particulièrement pour le sermon enflammé. On se verra à la Salle du royaume dimanche prochain.''
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